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Qu’est-il réellement arrivé au Président Ali Bongo ?, voici ce qu’il faut savoir

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Le Président gabonais, Ali Bongo, se repose à l’hôpital du Roi Faycal à Riyad (Arabie saoudite) depuis mercredi dernier.

Ali Bongo, Riyad, Arabie Saoudite, AVC, fatigue, malaiseTelle est la version officielle que l’on peut retenir de la situation actuelle de l’état de santé du premier des Gabonais.

Pour l’agence de presse Reuters, Ali Bongo aurait fait un AVC. Pour sa part, la Lettre du continent révèle un œdème cérébral.

Dans un reportage de RFI dans le quartier populaire PK6, il n’y aurait pas de grande psychose mais, personne ne veut vraiment donner son avis sur la situation.

« Pas de psychose particulière à Libreville, aucun déploiement militaire. Mais plus les jours passent, plus l’incertitude grandit, confient les habitants interrogés », peut-on lire.

« Ça me préoccupe vraiment parce que c’est le Président et puis parce qu’on craint le pire dans le cas où il arrive malheur. Le pays bougerait », confie une jeune femme à nos confrères de RFI.

Pour d’autres encore le meilleur ou le pire pourrait arriver.

« Il est possible qu’il soit mort, il est aussi possible qu’il revienne en état d’invalidité pour ne plus gérer le pouvoir (…) en fait, c’est ça qui fait l’incertitude qu’on vit tous au Gabon, la rumeur qui persiste », déclare un habitant.

D’autres encore voudraient des preuves vivantes pour croire en la situation de repos.

« On est en train de nous mentir sur quelque chose. Mais pourquoi on ne nous montre pas les images de son état ? S’il est assis dans une salle d’hospitalisation ou s’il est couché. Il faut qu’on nous le montre ! Mais on dit que le cas n’est pas alarmant. Mais c’est alarmant, pour nous, c’est alarmant ! C’est notre Président ! (…) Nous avons eu ça en 2009, lorsque le Président de la République Omar Bongo est parti. Il avait eu un malaise. Donc mon souhait c’est qu’il revienne en forme, sur ses deux pieds », a expliqué un autre habitant.

Quant aux médias, premier informateur, il n’y a pas d’informations officielles relatives sur le sujet.

« Tout le monde cherche un angle d’accroche. On préfère se montrer prudent car nos journaux pourraient être rapidement fermés », a confié un Directeur de publication Gabonais.

Pour l’heure aucune information n’est rendue publique pour situer le peuple gabonais sur ce qui aurait réellement arrivé au chef de l’Etat.