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Rafael Nadal choque : ”Je vis avec une tonne d’anti-inflammatoires”, ce terrible mal qui pourrait faire basculer sa carrière

Crédit Photo : L'Internaute

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Incroyable vainqueur de Novak Djokovic mardi 31 mai 2022, Rafael Nadal a une fois de plus édifié les fans en décrochant son 14e titre sur la terre battue parisienne, son 22e trophée du Grand Chelem, le dimanche 5 mai. Et cela en dépit des terribles douleurs de son pied gauche.

 L’image que renvoie sur le court le mari de Xisca Perello n’est pourtant pas si vraie que ça : la star souffre d’un mal incurable (syndrome de Muller-Weiss) qui l’oblige à suivre de lourds traitements, comme il l’a confié en interview au Parisien.

Syndrome de Muller-Weiss

Rafael Nadal en souffre depuis 2005. Le syndrome de Muller-Weiss est une maladie qui provoque une nécrose de l’os scaphoïde de son pied gauche, qui n’est plus irrigué. “C’est tout le temps là. Parfois plus, parfois moins. Mon problème, c’est qu’il y a beaucoup de jours où je vis avec trop de douleur”, dévoile Rafael Nadal. Pour le reste de son incroyable carrière, il devra composer avec ce syndrome.

Anti-inflammatoires au quotidien

Pour que la douleur, qui se situe principalement au milieu et à l’arrière du pied, ne soit pas trop présente, le tennisman a fait son choix. “Je vis avec une tonne d’anti-inflammatoires au quotidien pour me donner une chance. Si je n’en prends pas, je boite”, concède-t-il. “Je ne sais pas ce qui arrivera quand j’aurai fini ce tournoi. J’aime ce que je fais. Ça me fait vivre des moments inoubliables, mais j’ai aussi beaucoup de jours où je suis malheureux. Que va-t-il se passer dans deux jours ou dans une semaine ? Je ne sais pas”, lance-t-il pour laisser planer le doute.

Fin de carrière bientôt pour le champion du Roland-Garros ?

Perclus de douleur, pour le moment, Rafael Nadal continue sa bataille. Après sa victoire, il s’est de nouveau confié : “Je n’ai pas les mots pour dire ce que je ressens. Je n’aurais jamais pensé être compétitif à 36 ans, ni même (il y a quelques mois) être en mesure de jouer ici une fois de plus”, a déclaré Nadal en référence à son pied gauche douloureux après avoir battu le Norvégien Casper Ruud 6-3, 6-3, 6-0.

Il a d’ailleurs reconnu qu’il ne pouvait pas continuer de jouer avec cette douleur et qu’il n’avait pas l’intention d’essayer de le faire si aucune solution pérenne n’était trouvée, souligne TV5Monde-Informations. “J’ai été capable de jouer pendant ces deux semaines grâce à des injections dans les nerfs pour endormir le pied. J’ai joué sans douleur, mais aussi sans aucune sensation ni sensibilité”, a-t-il expliqué en soulignant que cette procédure n’abîmerait pas son pied mais pouvait provoquer d’autres blessures en raison de l’absence de sensation.

“C’est un risque que je voulais prendre pour jouer ici, pas un risque que je veux prendre dans le futur. C’était un +one shot+”, a-t-il assuré en affirmant qu’il n’irait à Wimbledon (27 juin-11 juillet) qu’à condition qu’un autre traitement sans injections d’anesthésiques, qu’il va entreprendre “la semaine prochaine”, réussisse à créer la quasi-absence de sensation de façon permanente.