Il se définit lui-même comme un battant. Lui, c’est l’humoriste Ramatoulaye, révélé au grand public en 2011 dans la production humoristique “BONJOUR” de la RTI. Depuis lors, il ne cesse de gravir les échelons, au point d’être aujourd’hui l’un des artistes-humoristes les plus adulés de la Côte d’Ivoire.
Disons-le tout net, Ramatoulaye est au sommet de son art. Avec plus d’une vingtaine de distinctions à son actif, il crève l’écran par sa joie de vivre et sa “folie”. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, lui qui a roulé sa bosse un peu partout.
Invité ce 22 octobre 2021 sur une chaîne de télévision privée, Ramatoulaye s’est dévoilé un peu plus en relatant son parcours, une trajectoire loin d’avoir été un long fleuve tranquille, les chemins de sa vie, parsemés d’embuches.
Avant son succès d’humoriste, il a rappelé avoir été vulcanisateur à N‘douci, Tiassalé et à N’zianoua où il vendait les boulons de camions ; il s’est retrouvé à Bouaflé, a même fait de la soudure, pour finalement se retrouver laveur de voitures à Soubré.
Le moins qu‘on puisse dire, c’est que Ramatoulaye a vécu dans la galère, cherchant à survivre grâce à une multitude de petits métiers. Mais, loin de se laisser abattre, il a persévéré jusqu’au bout pour devenir DJ.
En fin de compte, c’est l’humour qui lui donne de passer de l’ombre à la lumière, de manière fulgurante. Sans être complexé, il a révélé avoir un niveau d’études 6e.
Toutefois, il a déclaré être plus intelligent que de nombreuses personnes ayant un haut niveau d’études. “Le plus gros cachet que j’ai eu à toucher pour un spectacle s’élève à 20 millions de francs CFA”, a-t-il ajouté avec fierté, lui qui dit être propriétaire de maison et qui a l’ambition d’ouvrir une école d’humour en Côte d’Ivoire.
En somme, le parcours de Ramatoulaye est de nature à inspirer la jeunesse, de manière à ce qu’elle comprenne, une bonne fois pour toutes, que seul le travail paie ; au point où il demeure à ce jour, le seul humoriste ivoirien à avoir signé chez un major, à savoir Universal.