Quinze collaborateurs de l’ancien président Joseph Kabila demandent à l’Union européenne (UE), à travers un communiqué du 29 octobre, de mettre fin aux mesures restrictives imposées à leur égard. Selon eux, ces sanctions sont « illégales » et constituent une « ingérence » dans les affaires intérieures congolaises.
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« Les quinze personnalités demandent avec confiance à l’Union européenne (UE) et à l’ensemble des États membres de lever au plus vite l’ensemble des mesures restrictives qui sont prises à leur égard », peut-on lire dans un communiqué daté du 29 octobre. Le document est signé par une dizaine de collaborateurs de l’ancien dirigeant congolais Joseph Kabila : Ilunga Kampete, Gabriel Amisi Kumba, Ferdinand Ilunga, Célestin Kanyama, John Numbi, Roger Kibelisa, Delphin Kahimbi, Evariste Boshab, Alex Kande, Jean-Claude Kazembe, Lambert Mende, Eric Ruhorimbere, Emmanuel Ramazani Shadary, Muhindo Akili Mundos et Kalev Mutondo.
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Cette demande intervient alors que le Conseil de l’UE se réunit actuellement pour décider de l’avenir de ces mesures restrictives. Début décembre 2018, à quelques jours de l’élection présidentielle en RDC, cette institution européenne avait renouvelé les mesures restrictives à l’encontre de ces personnalités jusqu’au 12 décembre 2019 pour « entraves au processus électoral en RDC et aux violations des droits de l’homme ». Il s’agit de sanctions individuelles – gel des avoirs et interdiction de visa pour l’UE – qui frappent depuis décembre 2016 et mai 2017 plusieurs proches de l’ancien chef de l’État.
Avec Jeune Afrique