Trente femmes accusées de sorcellerie ont été brûlées vives depuis le début de l’année 2021 au Sud-Kivu, a dénoncé mercredi 8 décembre, l’Association des femmes des médias (AFEM).
Cette structure dit avoir documenté plus de 335 cas d’accusations de sorcellerie entre janvier et novembre de la même année.
Le groupement de Kalonge dans le territoire de Kalehe vient en tête avec 8 femmes tuées, suivi de Sange dans le territoire d’Uvira avec 6 cas, révèle le rapport de l’AFEM, publié dans le cadre de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences sexuelles et violences basées sur le genre.
« Nous avons organisé cette table ronde sur la problématique d’accusations sorcières chez les femmes pour mobiliser les autorités, les leaders religieux, les acteurs de la société civile, les défenseurs des droits humains pour voir comment réduire les cas des violences et justice populaire à l’égard des femmes accusées d’être sorcières », a indiqué la chargée des programmes à AFEM, Eliane Polepole.
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