Après le recours du candidat malheureux Martin Fayulu, la cour constitutionnelle congolaise dispose jusqu’au 18 janvier pour annoncer le verdict final.
Trois choix s’offrent à la plus haute juridiction congolaise qui pourrait soit valider la victoire de l’opposant Félix Tschisekedi ou opter pour l’annulation de la présidentielle ou encore un recomptage des voix comme voulu par le camp Fayulu, l’Eglise catholique.
Le candidat de la coalition Lamuka, qui dit être le véritable vainqueur de l’élection présidentielle avec 61% des voix, estime qu’il a recueilli deux millions de voix plus que celles qui lui ont été attribuées par la CENI.
Pour l’heure, le sort des deux figures de l’opposition reste aux mains de la justice qui a jusqu’ au 18 janvier pour trancher.
« Si ce recomptage des voix est une décision de la cour constitutionnelle, l’UDPS l’acceptera. Mais nous n’entendons pas que ce recomptage des voix soit imposé par des États étrangers », a déclaré Vidiye Tshimanga, porte-parole de Félix Tshisekedi.
Notons également, qu’un autre candidat Théodore Ngoy a, lui aussi, déposé un recours auprès de la cour pour la suspension de la proclamation des résultats définitifs avant l’organisation des élections à Beni, Butembo et Yumbi, reportées en raison de l’ insécurité et l’ épidémie d’ Ebola qui franchir la barre des 400 morts en quelques mois.
D’après les résultats provisoires annoncés par la commission électorale indépendance, l’opposant Félix Tshisekedi sort vainqueur de l’élection avec 38,57 % devant Martin Fayulu crédité de 34,8 %.
