Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

RDC : des responsables de la lutte anti-covid soupçonnés de détournement

Facebook
Twitter
WhatsApp

L’Inspection générale des finances (IGF) remet en cause plusieurs responsables de la gestion des fonds alloués à la riposte contre la Covid-19. Ils sont accusés à l’issue d’une enquête, certains membres du gouvernement impliqués dans la chaîne de dépenses sont également mis en cause. 

Nouvelle-Zélande / Covid-19 : de nouveaux cas après 102 jours

D’après des sources judiciaires, le ministre de la Santé, Eteni Longondo, est parmi les personnalités soupçonnées de malversations financières pour, notamment, la surfacturation de soins et de services aux malades.

Avec le ministre de la Santé, celui des Finances est également cité pour avoir notamment ordonné le paiement de dépenses non facturées, selon une source proche de l’enquête. D’autres personnes soupçonnées sont, soit responsables à la Banque centrale, soit responsables de services rattachés au gouvernement, toujours selon nos informations.

Dans une conférence de presse, Jules Alingete, l’inspecteur général des Finances, est apparu rassurant, affirmant que la justice interpellera les personnes impliquées. C’est sur demande du président Tshisekedi que l’IGF avait lancé ses enquêteurs pour auditer les comptes de plusieurs administrations.

Le chef du gouvernement a affirmé avoir débloqué entre mars et juin, plus de 10 millions de dollars. Le chef de la lutte contre la pandémie, Jean-Jacques Muyembe, lui, dit n’avoir géré qu’un peu moins d’1,5 million de dollars depuis l’apparition des premiers cas. Le ministre de la Santé, pour sa part, a assuré n’avoir géré que quelque 3 millions. Le tout dans un climat de grogne des agents et du personnel soignant non payés. À cela s’ajoute, des allégations massives de listage de faux cas pour gonfler le budget.

L’ONU lance une collecte de plus de 300 milliards de FCFA pour le Liban

Une copie de ce rapport a été remise, la semaine dernière, au président Félix Tshisekedi et au Premier ministre Sylvestre Ilunga. Le travail le plus exhaustif a été déposé au parquet général près de la cour de cassation pour des poursuites judiciaires.