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RDC : le nouveau gouvernement de Félix Tshisekedi investi

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Les députés ont investi le premier gouvernement du président Félix Tshisekedi mené par Sylvestre Ilunga Ilunkamba ce vendredi 6 septembre.

Selon nos confrères  de RFI, le programme de l’équipe dirigée par Sylvestre Ilunga Ilunkamba a été adopté vendredi par 375 voix et quatre abstentions sur 500 députés au total, et en l’absence de l’opposition qui aurait boycotté le vote. Il s’agit du premier gouvernement de coalition du nouveau président Félix Tshisekedi et de son prédécesseur Joseph Kabila.

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 En début de séance, le Premier ministre a répondu aux critiques formulées par plusieurs députés sur le contenu de son programme lors de sa présentation mardi. Un programme jugé « très ambitieux », « trop » et « imprécis » pour d’autres qui affirment que le programme ne comportait « ni chiffres, ni chronogramme, ni mécanismes de financement ».

Le Premier ministre a d’abord défendu le caractère « ambitieux de son programme », jugé « irréaliste » par certains. « L’absence d’ambition condamne notre société à l’inertie et à la misère », a-t-il déclaré.

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À ceux qui réclamaient plus de mesures concrètes et de détails sur la manière dont il compte atteindre ses nombreux objectifs, le Premier ministre n’a apporté que peu de précisions, mais renvoie la balle à son gouvernement chargé désormais selon lui, de traduire son programme en feuille de route.

Il promet qu’il sera mis sur pied « un plan d’action pluriannuel comprenant un cadre des dépenses à moyen terme », et assorti de budgets, de calendriers et d’indicateurs de réussite.

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Sur la question fondamentale du financement de ce programme soulevée elle aussi par plusieurs députés, le Premier ministre a essentiellement rappelé qu’il comptait engager de « nouvelles réformes » dans le domaine fiscal et lutter de manière générale contre la corruption et pour la diversification de l’économie afin d’« accroître » les capacités de financement du gouvernement.

Il a tout de même fait une annonce, celle de son objectif de croissance : atteindre les 10 % par an « au cours des cinq prochaines années ».

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Ce programme a été adopté à une large majorité, mais certains députés ne cachaient pas leur scepticisme.

Avec RFI