Depuis la publication des résultats provisoires contestés des élections du 30 décentre 2018 [validés le week-end dernier par la Cour constitutionnelle], Corneille Nangaa, le Président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) se reposerait dans une suite d’hôtel au centre-ville de Kinshasa, nous apprend JeuneAfrique dans sa parution n°3028 de la semaine.
Le président de la Céni, aurait confié à l’hebdomadaire, qu’il était l’objet de pressions de toutes parts et qu’il attendait impatiemment la fin de son mandat, en juin 2019, « pour passer à autre chose : études, agriculture, exploitation de ses mines dont il assure détenir des permis datant d’avant son arrivée à tête de l’institution ».
« Son propre père, candidat malheureux à la députation à Watsa»,lors de ces élections générales, « le soupçonne d’avoir ‘volé [ses] voix pour les donner à un autre’ », révèle JA.
Et il ne serait pas seul à avoir des dents contre son fils. L’opposant Martin Fayulu, qui conteste l’élection de Tshisekedi, et Emmanuel Ramazani (le dauphin de Kabila, arrivé 3e) seraient aussi en colère contre le Président Nangaa, précise JA dans l’article intitulé, ‘Nangaa fait (presque) l’unanimité contre lui’.
