L’artiste de la chanson en RDC, Koffi Olomidé, dans une récente déclaration, s’est exprimé sur la façon dont les acteurs politiques de son pays sont engraissés par l‘État au détriment du peuple.
« Le Président du Sénat toucherait 100 000 dollars (près de 55 millions de francs CFA, NDLR) par mois. Si c’est vrai, est-ce que ça ne le gêne pas quand il reçoit cette somme ? », s’est exclamé le « Roi » de la rumba cité par le site local mbote.cd. Et de poursuivre : « Si ça ne le gêne pas, c’est qu’il n’a pas l’amour du pays ».
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Après l‘ère Mobutu, à en croire Africanews, le « Treizième apôtre » s’illustre en soutenant ostensiblement par des dédicaces dans les compositions ou en agrémentant des événements tels que les mariages, des célébrités africaines dont le président rwandais Paul Kagame.
« C’est un plaisir pour moi de soutenir la candidature du président Paul Kagame pendant cette campagne électorale », déclarait-il en juillet 2010 à la veille de campagne pour la présidentielle au Rwanda.
Mais à mesure que le temps s‘écoule et qu’il est quasiment sur le point de produire son chant du cygne, le fils de « Maman Amy » âgé de 64 ans, s’invite de plus en plus en politique.
Selon la source, l’année dernière, alors que la fameuse machine à voter faisait couler beaucoup d’encre et de salive au sein de l‘élite congolaise, Koffi avait sévèrement critiqué ce dispositif inventé en Corée du Sud. Au point de même s’attirer les foudres d’un éditorialiste d’un organe de presse public qui avait pondu un violent réquisitoire à charge contre le natif de Kisangani.
Il y a une semaine, Koffi affirmait sans détour dans une émission télévisée son désir d’assumer la prestigieuse fonction de directeur de cabinet du président Tshisekedi vu les ennuis judiciaires de Vital Kamerhe, l’actuel occupant du poste. « Koffi peut aussi être directeur de cabinet. Qu’on me confie cette tâche, vous constaterez qu’un travail de qualité se fera. Qu’on dépolitise ce poste en le confiant aux technocrates », déclarait le Grand Mopao en lingala.
Pour la source, s’il faut continuer de douter de ses intentions politiques, tout porte à croire que Papa Bonheur est étranglé par une soif de la politique telle qu’il pourrait cesser d‘être observateur pour devenir lui aussi acteur. Et ce ne sont pas les outils intellectuels qui feront défaut au diplômé en sciences commerciales d’une université de Bordeaux en 1980.
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