Le Président Félix Tshisekedi a récemment annoncé la dissolution de la coalition FCC- CACH au pouvoir en RDC. Alors des réformes commencent par s’opérer notamment à l’Assemblée nationale.
Un nouveau bureau (haute autorité collégiale) de la chambre basse présidé par le doyen d’âge des députés, Peter Kazadi le conseiller du président a pris provisoirement la tête de l’Assemblée nationale.
“Il y a une dynamique qui tend à reconstruire la majorité autour de la gouvernance”, se félicite-t-il.
Chez les pro-Kabila, la manœuvre politique qui tend à écarter la présidente de l’Assemblée, Jeanine Mabunda, a du mal à passer : “nous avons été surpris, quelques heures plus tard, de constater qu’une session plénière avait été convoquée personne ne nous l’a dit où le député le plus âgé et deux députés plus jeunes sont nommés pour diriger les sessions plénières de l’Assemblée nationale. Il s’agit donc d’un coup d’Etat parlementaire que nous venons de vivre”, assure le député François Nzekuye.
La tension est forte également à l’extérieur du Palais du Peuple. La police congolaise s’est déployée aux abords du parlement pour mettre fin aux affrontements entre les partisans du président Félix Tshisekedi et ceux de la majorité parlementaire fidèle à son prédécesseur, Joseph Kabila.
Les deux camps s’opposent depuis que le président Tshisekedi a déclaré dimanche “souhaiter identifier une nouvelle majorité” et mettre fin au gouvernement de coalition qu’il formait avec la majorité parlementaire pro-Kabila du FCC.
Avec Africanews