Déjà examinées par les experts de la Direction générale de l’Armement (DGA), les lunettes brisées de Delphine Jubillar n’avaient pas encore révélé tous leurs secrets.
En effet, une spécialiste en identification par empreintes génétiques a remis un rapport aux juges, dans lequel elle confirme la présence de l’ADN de Delphine Jubillar et de son mari Cédric, principal suspect dans l’affaire. Ainsi, aucune autre empreinte génétique n’a été retrouvée sur les montures en plastiques de la mère de famille, rapporte Gala.
Les conclusions de ce rapport, daté du 21 juin dernier, mettent à mal la défense des avocats de Cédric Jubillar, qui soupçonnaient Jean, “l’amant de Montauban” de Delphine ainsi que son ex-compagne Camille. Le fils aîné de l’infirmière, âgée de 33 ans aux moments des faits, aurait confirmé que sa mère portait bien ces lunettes le soir de sa disparition, le 15 décembre 2020. Les lunettes, devenues une pièce à conviction, “étaient intactes” ce fameux soir, toujours d’après son fils Louis.
La DGA avait déjà émis l’hypothèse que les montures avaient été brisées “sous l’influence d’une force extérieure, lors d’une violente dispute le soir du drame” nous rapporte Le Parisien. Ce rapport vient s’ajouter à de nombreux éléments à charge contre Cédric Jubillar. Mis en examen pour “meurtre sur conjoint” le 18 juin 2021, ce dernier est incarcéré le temps de l’instruction à la maison d’arrêt de Seysses. Il est le principal suspect dans l’affaire Delphine Jubillar, mère de famille ayant disparu de son domicile la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Pour rappel, Cédric Jubillar demeure présumé innocent des faits qui lui sont reprochés par la justice jusqu’à l’annonce finale du verdict.
