Un atelier régional de deux jours réunit depuis ce matin à Lomé, une cinquantaine d’acteurs de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique en Afrique autour du thème : « Evaluation par les pairs, un défi pour la qualité de la production scientifique en Afrique».
Chercheurs, éditeurs, éditoriaux et responsables de centre de recherche scientifique, prennent part à cet événement initié par la Faculté des Lettres et Sciences Humaines avec l’appui du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur et de la Conférence des recteurs des Universités Francophones de l’Afrique et de l’Océan Indien.
Pour le Prof. Yawovi Akakpo, président du comité d’organisation, nonobstant l’importance de la quantité des travaux scientifiques réalisés dans l’espace CAMES, le problème majeur réside dans la qualité et la reconnaissance des travaux.
« L’objectif est de former les participants autours des thèmes de la revue scientifique pour leurs faire connaitre ces exigences pour un travail de qualité en se basant sur le sigle du travail éditorial scientifique et ainsi en augmenter en termes de qualité », a-t-il ajouté.
Pour le Prof Bertrand Mbatchi, Secrétaire Général du CAMES, le Conseil évalue les universitaires sur deux repères importants : la contribution pédagogique et la contribution à la recherche et l’innovation. En matière de recherche, l’évaluation se fait sur la base des articles. Si les articles sont de bas niveau et donc publiés dans des revues non fiables, les enseignants ne seront pas capables d’assurer leurs missions.
Durant ces deux jours, la question de la gouvernance, la qualité, la compétence des évaluateurs et des systèmes d’évaluation des revues où sont publiés les articles et travaux scientifiques ainsi que les questions d’éthique et de déontologie seront à l’ordre du jour pour aboutir à des recommandations qui constitueront des guides pour le CAMES et la communauté universitaire.
