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Reçu par Donald Trump, Zuckerberg refuse de vendre Instagram et WhatsApp

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Le patron fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a été reçu jeudi par Donald Trump à la Maison-Blanche et a rejeté, lors d’une visite au Congrès américain, l’idée de vendre Instagram et WhatsApp afin de répondre aux préoccupations sur le poids du géant Facebook, selon un élu.

La visite de Mark Zuckerberg à Washington a été rythmée par des rencontres privées avec des élus et une entrevue à la Maison-Blanche avec le 45e président des États-Unis.

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« Bonne rencontre avec Mark Zuckerberg de Facebook dans le Bureau ovale aujourd’hui », a simplement indiqué Donald Trump sur le premier réseau social au monde jeudi soir, accompagnant son message d’une photo où l’on voit les deux hommes se serrer la main. Il n’a pas apporté plus de détails sur la teneur de leur discussion.

Au Congrès américain dans la même journée, Mark Zuckerberg a rejeté l’idée de vendre Instagram et WhatsApp, a affirmé le sénateur républicain qui le lui a suggéré. « Nous avons eu une conversation franche », a tweeté le sénateur Josh Hawley, l’un des critiques les plus virulents de Facebook, après sa réunion à huis clos avec son patron fondateur.

« Je l’ai mis au défi de faire deux choses pour montrer que Facebook est sérieux sur les questions de l’impartialité, de la protection des données personnelles et de la concurrence », a ajouté le sénateur Hawley. « 1) Vendez WhatsApp et Instagram. 2) Soumettez-vous à un audit indépendant, extérieur sur la question de la censure. Il a répondu non aux deux », a dit le sénateur, qui avait déjà poursuivi le réseau de ses foudres quand il était procureur général du Missouri.

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Mercredi soir, Mark Zuckerberg avait rencontré en privé d’autres élus lors d’un dîner animé, a confié le sénateur démocrate Mark Warner. « Il nous reste un long chemin à parcourir, mais j’apprécie sa sincérité et le fait qu’il ait pris nos inquiétudes au sérieux. J’espère que nous pourrons travailler ensemble pour répondre à ces défis », a-t-il tweeté. « Il s’en est pris plein les oreilles de la part de nombreux collègues », a précisé Mark Warner sur Yahoo Finances.

S’il veut une plus stricte régulation, Mark Warner a précisé qu’il n’était pas, pour l’instant, partisan de démanteler le géant Facebook. « Je ne suis pas encore avec certains de mes amis qui veulent aller directement jusqu’à casser » le groupe, a-t-il dit sur Fox Business Network. Le jeune magnat de la tech et les élus ont évoqué « de nombreux sujets », selon Mark Warner, notamment la protection des données personnelles, la transparence, les contenus racistes, les moyens de mieux authentifier les identités ou encore les cryptomonnaies.

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Le Congrès planche sur une législation protégeant mieux la vie privée face aux géants de l’Internet, pour qui les données personnelles sont souvent la principale source de revenus.

Fin juillet, les autorités fédérales américaines avaient imposé à Facebook, qu’elles accusent d’avoir « trompé » ses utilisateurs, un contrôle indépendant de la manière dont il traite les données personnelles, en plus d’une amende record de cinq milliards de dollars.

Avec Le Point