Sur la côte ouest-africaine, l’entreprise Africa Global Recycling (AGR), fondée et dirigée par Edem d’Almeida, est une référence. En ce moment où l’urbanisation galopante des villes africaines entraîne une accumulation rapide de déchets, son entreprise s’est imposée, en un laps de temps, comme un acteur incontournable du secteur du recyclage et de la revalorisation.
Dans un article consacré à ce chef d’entreprise de 37 ans, Jeune Afrique revient sur le parcours de ce Franco-Togolais qui a effectué une partie de sa carrière à Suez Environnement.
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Fort de son expérience chez le géant français, où il était chargé du développement commercial et de l’approvisionnement du centre de valorisation des déchets industriels du groupe, Edem d’Almeida s’impose de plus en plus comme l’ambassadeur d’un modèle économique et social propre au continent pour la gestion durable des déchets, écrit le journal.
La visée expansionniste d’Africa Global Recycling (AGR)
Appelant à « faire de cette filière le nouveau modèle de développement », Edem d’Almeida sait que la clé du succès passe par la prise en compte des paramètres socio-psychologiques locaux pour faire évoluer la perception du déchet ; et convaincre que celui-ci est source de nouveaux emplois, de nouvelles industries et donc de nouvelle économie.
C’est d’ailleurs cette idée qui préside désormais aux ambitions d’AGR installée dans le quartier Wuiti, au sud de Lomé.
Après avoir dompté son marché domestique estimé à 800 tonnes de déchets (plastiques, matériaux ferreux, équipements électroniques, etc.), l’entreprise a mobilisé un million d’euros pour installer une filiale au Bénin, première étape de son expansion en Afrique de l’Ouest, écrit le magazine.
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AGR doit aussi s’implanter cette année en Côte d’Ivoire, et Edem d’Almeida vise à terme une dizaine de pays, dont le Burkina Faso, le Mali ou encore le Sénégal, révèle Jeune Afrique.