Après les élections locales, le développement des collectivités incombera essentiellement aux élus locaux. Mais alors, de quelles compétences disposeront-ils ?, comment financeront-ils leurs actions ?, et comment l’on pourra contrôler la légalité de leurs actes ? Voilà autant de questions qui motivent la tenue de l’atelier national sur la décentralisation ouvert ce mardi 6 décembre à l’hôtel Sarakawa.
Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi en ouvrant les travaux a reconnu que « par la décentralisation, on redonne confiance aux populations de prendre en main leur propre destinée, les affaires locales étant, en raison de leur nature ou de leur dimension, plus efficacement traitées par les autorités locales que par l’État centralisateur ».
La décentralisation étant ainsi plus une affaire sociale que politique, il s’agira au cours de cet atelier de trouver en toute objectivité les voies et moyens pour la rendre plus réaliste et plus efficace dans notre pays.
Les acteurs de la décentralisation disposeront, à la fin des trois (3) jours de travaux, d’une meilleure connaissance des enjeux, des défis, des options et des orientations stratégiques de la feuille de route de la décentralisation et des élections locales en s’inspirant des bonnes pratiques de certains pays africains et européens au regard des réalités togolaises.
Décentralisation, facteur d’ancrage de la démocratie à la base et du développement local, c’est dans cette thématique que s’inscrit cet atelier national sur la décentralisation.