Quelques jours, après avoir provoqué un mini-incident diplomatique avec la France en déclarant que cette dernière pille les richesses de l’Afrique, le vice-premier ministre italien, Luigi Di Maio vient encore de mettre les pieds dans le plat.
Luigi Di Maio (cravate rouge)
En effet, hier, mardi 5 février, Di Maio a rencontré, à Montargis, un groupe de Gilets jaunes, à l’origine du mouvement social dans l’Hexagone, se présentant aux élections européennes.
Au cours de cette rencontre, il a été question, selon le membre du gouvernement italien, d’évoquer la situation « de nos pays, des droits sociaux, de l’environnement et de la démocratie directe ».
La réaction de Paris
Au lendemain de cette rencontre, Paris a réagi en dénonçant une nouvelle provocation inacceptable.
“Cette nouvelle provocation n’est pas acceptable entre pays voisins et partenaires au sein de l’Union européenne”, a commenté un porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse.
Pour rappel, après les propos de Luigi Di Maio sur le franc CFA, accusé de freiner le développement de l’Afrique et de favoriser l’immigration, la France avait dénoncé des “propos inacceptables”. L’ambassadrice italienne à Paris avait été convoquée le 21 janvier par le directeur de cabinet de la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau.
