Vous avez beau aimer votre partenaire, vous constatez que vous dormez mieux sans lui ? C’est normal. Partager son lit (et sa nuit) avec quelqu’un altère largement la qualité de notre sommeil, et ce de façon négative.
Ce n’est pas une surprise, il faut en moyenne 8 heures de sommeil pour que l’organisme fonctionne correctement – même si d’autres auront besoin d’un temps de sommeil moindre. Un article publié dans les colonnes du magazine britannique Stylist a en effet révélé que partager son lit était la troisième cause d’un sommeil de mauvaise qualité – après les maladies et une consommation d’alcool trop importante.
La raison est toute simple : notre organisme n’est pas fait pour s’accomoder au rythme de sommeil de son partenaire, ses mouvements et ses potentiels bruits nocturnes (ronflements, rêves parlés…).
Le spécialiste en sommeil et métabolisme Greg Potter l’explique d’ailleurs très bien : « Si l’alarme de votre partenaire vous réveille plus tôt que vous ne le feriez habituellement, vous perdrez probablement du sommeil paradoxal, une phase de sommeil qui occupe une proportion beaucoup plus importante du cycle du sommeil et qui survient tard ».
Faut-il faire chambre à part ?
Greg Potter est plutôt favorable à cette idée, malgré toutes les idées qui peuvent en découler. Il emploie même le terme de « divorce du lit » afin d’expliquer l’importance pour chacun de trouver sa bonne routine de sommeil et d’en tirer profit au maximum.
Sa recommandation n’est donc pas aussi radicale que de faire chambre à part, mais il conseille de dormir de temps en temps dans des lits séparés.
Mais pas de panique ! Il s’agit là d’une grande majorité de personnes. Certains individus se sentent plus en sécurité en s’endormant près de leur partenaire, et verront donc la qualité de leur sommeil s’améliorer lorsqu’ils dormiront près de lui.
« Une personne qui se sent plus à l’aise lorsqu’elle partage un lit peut s’endormir plus rapidement et se réveiller moins souvent la nuit que lorsqu’elle dort seule », précise le spécialiste.
