‘Sur les 150 universités et instituts de recherches accrédités dans le monde par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en prélude à la conférence des parties, Cop 21 à Paris, seuls trois sont africains et tous sud-africains.’, a révélé Awali Ouro-Djéri, Président de l’ONG ASEDI (Association des scientifiques environnementalistes pour un développement intégré) ce mardi 08 septembre à Lomé.
‘Une situation qui contraste avec la vulnérabilité du continent africain face aux changements climatiques qui devrait amener les enseignants-chercheurs de ces établissements supérieurs, à mener des études pour proposer des approches de solutions concrètes à partir de nos données locales lors de la conférence de Paris.’ , a-t-il poursuivi.
Un état de fait qui a motivé un atelier ouvert ce jour à Lomé pour mobiliser le monde universitaire togolais sur les enjeux climatiques en général et sur la Conférence des parties sur les changements climatiques Cop 21 à Paris au mois de décembre en particulier.
Si cette conférence de Paris de cette année semble passer à coté de nos universitaires, il s’agit de les préparer à partir de cette mobilisation à s’impliquer davantage sur ces questions pour une meilleure participation des universitaires africains à la Cop 22 au Maroc en 2016.