Communiqué : Depuis quelques jours, circulent sur les réseaux sociaux, des vidéos montrant un homme tentant d’imposer à une jeune fille en pleurs, des relations sexuelles par voie anale. D’autres vidéos du genre montrent également des filles dont la nudité est exposée au mépris du respect de leur intimité, de la dignité de l’être humain en général, et de la femme en particulier. Pire encore, ces vidéos sont postées sur des sites pornographiques toujours sans le consentement des filles concernées.
Par ailleurs, on constate que des agressions sexuelles sur des enfants, notamment des actes de pédophilie, d’inceste, de harcèlement sexuel et de viol, sont de plus en plus signalées et enregistrées par les institutions et organisations de protection des droits des femmes et des enfants.
Interpellées et outrées par l’ampleur de ces phénomènes ainsi que par la banalité avec laquelle ces vidéos et images sont publiées et partagées sur les réseaux sociaux sans considération ni des conséquences émotionnelles et psycho-sociales que cela pourrait occasionner auprès des intéressées, encore moins des effets néfastes sur d’autres personnes, en particulier les enfants qui pourraient être exposés à ces images, nous, associations et organisations engagées dans la promotion des droits humains en général et ceux des femmes et des enfants en particulier, invitons toute la population de Lomé et de ses environs à une action de protestation et de dénonciation ce jeudi 04 octobre 2018 à l’issue de laquelle un mémorandum sera remis au gouvernement à travers la Ministre de l’Action sociale et de la Promotion de la Femme.
Heure : 9h à 9H 15
Lieu : Devanture Ministère de l’Action sociale et de la Promotion de la Femme
Dress code : Violet (tenue en violet ou détail en violet sur la tenue)
Une pétition sera disponible pour signature sur le lieu de l’action.
Contre les violences sexuelles et leur banalisation, engageons-nous !
Revengeporn*: Le principe du RevengePorn est simple. Il s’agit de porter atteinte à l’honneur de son ex-petit(e) ami(e), en publiant à son insu des photographies ou des vidéos intimes le/la concernant sur internet. La plupart du temps, les « vengeurs » postent les photographies ou vidéos litigieuses sur des blogs dédiés à cette activité, lesquels portent généralement les nom et prénom de l’ex-conjoint(e).
