Évacués au début du mois de mars suite à l’invasion russe en Ukraine, les étudiants ghanéens se plaignent déjà. Ils déplorent le fait qu’ils sont encore à la maison depuis leur retour au bercail bien qu’on leur avait promis qu’ils pourront continuer les cours une fois au pays.
Philip Bobbie Ansah, président de la section ukrainienne de l’Union nationale des étudiants du Ghana (NUGS), a fait part du ras-le-bol de ses camarades étudiants dans une interview accordée à Citi FM à Accra.
“Au départ, nous avons eu quelques réunions et ils [le gouvernement] nous ont fait comprendre qu’ils étaient très bien placés pour nous aider et nous garantir des écoles une fois au pays”.
Et d’ajouter : “Ils ont demandé des données que nous avons mises à leur disposition. Tout semble si lent. Nous ne savons pas ce qui se passe maintenant. Nous ne savons pas ce qui cause le retard”, a-t-il indiqué.
Pour finir, le président de l’Union nationale des étudiants du Ghana en Ukraine a souligné qu’ils avaient été prévenus par d’autres camarades résilients qui ont refusé de revenir au pays.
“Certains d’entre nous ont refusé de venir au Ghana, ce qui semble être la meilleure décision car ils ont des opportunités. Il semble maintenant que c’était une erreur pour certains d’entre nous de venir au Ghana”.
Pour rappel, après la crise russo-ukrainienne, l’administration a rapatrié environ 1 000 étudiants de nombreuses universités ukrainiennes. D’autres ont refusé de retourner au Ghana, mais le gouvernement a informé ceux qui étaient venus dans le pays qu’il existait des solutions pour s’assurer que leur éducation ne soit pas interrompue. Une promesse qui n’a visiblement pas été respectée pour l’heure.
