L’ex-PDG abandonne la procédure en référé initiée pour obtenir le paiement de son indemnité de départ à la retraite. Mais poursuit tout de même Renault en justice.
Togo : le Bureau de l’OIF – Afrique de l’Ouest a un nouveau Directeur
Reculer pour mieux sauter ? Changement de stratégie pour Carlos Ghosn, dans l’affaire qui l’oppose à Renault. Le 21 février dernier, les deux parties avaient été convoquées pour débattre de la somme due à l’ancien dirigeant du constructeur automobile, au titre de son indemnité de départ à la retraite. Deux thèses devaient alors s’affronter : Carlos Ghosn réclamait 252 000 euros en tant que salarié de Renault, disait son avocate. Son contrat de travail avait été suspendu quand il était en prison au Japon, mais il avait demandé et obtenu sa retraite au régime général depuis, en juin dernier.
Man City : l’UEFA annonce une enquête sur les sponsors du club à Abou Dhabi
Du côté de Renault, l’avocate se fondait sur la qualité de mandataire social qu’il exerçait, remettant en cause son droit à cette indemnité retraite destinée aux seuls salariés. Le groupe contestait aussi le fait que le PDG avait quitté Renault pour partir à la retraite lors de son séjour au Japon, et remettait également en cause le calcul de la somme demandée, établi sur l’ensemble de la carrière du dirigeant et non pas sur ses années comme salarié (1996-1999).