A la veille de la journée de l’enfant africain, les acteurs des organisations de défense des droits de l’enfant intensifient leurs activités de plaidoyer.
Le Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) et l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) demandent plus de moyens financiers dédiés à la protection des enfants dans le budget annuel de l’Etat. Et pour ce faire, une trentaine de députés togolais ont échangé ce mercredi 15 juin 2016 sur la budgétisation sensible à la protection de l’enfant.
Initiée par le RELUTET et l’ATBEF, l’assise a permis aux différents acteurs de la société civile de nouer un partenariat avec les parlementaires notamment ceux de la commission des droits de l’homme, des finances et de la santé pour une meilleure allocation des ressources destinées à la question des droits de l’enfant dans le pays.

Les discussions ont également porté sur la promotion de la santé et droit sexuel et génésique des adolescents: « aujourd’hui l’accès aux services de santé sexuelle des adolescents est très limité. Il y a 18 centres de jeunes au Togo dont deux (2) créés par l’ATBEF qui offrent des servies aux jeunes et adolescents. Nos centres de santé n’ont pas une intégration répondant aux normes qui puissent offrir un cadre favorable à l’accueil des ados. Les jeunes n’ont pas un accès facile. Et nous pensons que les députés peuvent nous aider à avoir des subventions de tous les services offerts aux ados», a affirmé Dr Solange TOUSSA-AHOSSOU, Directrice Exécutive de l l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF).
La journée d’échange sur la budgétisation sensible à la protection de l’enfant et à la promotion de la SDSG a été appuyée financièrement par Plan International Togo et l’Union Européenne.