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Royaume-Uni : Theresa May vit ses derniers jours de Première ministre

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L’opposition travailliste a rompu vendredi les pourparlers sur le Brexit avec la Première ministre, poussée vers la sortie par son propre camp.

Incapable de mettre en œuvre le Brexit, Theresa May vit ses derniers jours à la tête d’un gouvernement britannique qui est apparu ces dernières semaines étrangement silencieux sur la question, comme paralysé. Vendredi, les travaillistes ont rompu les pourparlers avec la Première ministre, à six jours des élections européennes.

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Les discussions sur l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’UE sont « allées aussi loin que possible » compte tenu de « la faiblesse et de l’instabilité croissantes » du gouvernement conservateur, a écrit vendredi le chef du Labour Jeremy Corbyn dans une lettre à Theresa May. Pour lui, « l’autorité érodée » de la dirigeante remet en cause sa capacité à « concrétiser tout engagement » pris au cours de ces pourparlers.

Poussée de Downing Street par les siens

Le compte à rebours avait été lancé jeudi, lorsque la dirigeante conservatrice a été contrainte d’accepter, lors d’une réunion avec les responsables parlementaires de son parti, d’annoncer « un calendrier pour l’élection d’un nouveau leader du Parti conservateur ». Ce qui revient à désigner le nouveau Premier ministre du pays.

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Sur la sellette depuis des mois, Theresa May était parvenue à se maintenir au pouvoir faute de candidat prêt à se risquer à reprendre en main le dossier épineux du Brexit. Mais les résultats catastrophiques pour son parti aux élections locales début mai et les sondages désastreux (les conservateurs n’arriveraient qu’en 5eposition selon un sondage YouGov) en vue des européennes la semaine prochaine ont scellé son sort, avec les populistes en embuscade.

Les électeurs reprochent aux conservateurs mais aussi aux travaillistes leurs atermoiements sur le Brexit, initialement prévu le 29 mars mais repoussé au 31 octobre.

Un quatrième vote sur l’accord de retrait est prévu début juin au Parlement britannique. Que les députés adoptent ou rejettent ce projet de loi ne change rien au départ de la cheffe de gouvernement.

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Boris Johnson candidat

L’ancien maire de Londres a confirmé jeudi qu’il serait candidat au poste de Premier ministre et fait figure de favori, selon la société de paris Ladbrokes. Bojo », 54 ans, a été l’un des grands artisans de la victoire du Brexit au référendum de juin 2016, dont il tire encore aujourd’hui une grande partie de sa légitimité.

Nommé ministre des Affaires étrangères dans la foulée par Theresa May, il n’a cessé de lui savonner la planche en critiquant sa stratégie dans les négociations avec Bruxelles, avant de quitter le gouvernement pour défendre une rupture nette avec l’UE.

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Mais d’autres noms de prétendants déclarés ou possibles à sa succession circulent. Le ministre de l’Environnement Michael Gove peut apparaître comme l’homme de la situation grâce à la souplesse de ses positions. Jeremy Hunt, le ministre des Affaires étrangères, Andrea Leadsom, la ministre chargée des relations avec le Parlement sont aussi de potentiels chefs de gouvernement.

Avec Le Parisien