Avant qu’il fasse son beau-temps à Liverpool, le Sénégalais Sadio Mané était à deux doigts de signer un contrat pour Manchester United.
Au micro du média ESPN, l’actuel sociétaire d’Al-Nassr a confié l’évolution inaboutie de son contrat avec le club anglais.
En effet, alors, qu’il évoluait au sein de la formation de Southampton, Sadio Mané a reçu l’offre de rejoindre Manchester United, sur invitation de Van Gaal.

Le club avait à cette époque dans ses rangs des vétérans à l’instar de Di Maria, Rooney, Van Persie ou encore Depay. Cependant ce n’est pas ce qui a provoqué sa résistance, mais plutôt les arguments de Van Gaal.
« Manchester United m’a appelé à ce moment-là, je parlais avec Van Gaal. Rooney était là. Et Di María aussi. Et… et Depay également.
Après avoir échoué à me recruter, ils ont acheté Martial. Van Gaal m’a appelé et m’a dit : “Mané, comment vas-tu ? Que fais-tu ?” Il a ajouté : “Je veux que tu viennes à Manchester United.”
J’ai répondu : “Vraiment ?” Il a dit : “Oui.” J’ai dit : “D’accord.” Je parlais à mon agent. Van Gaal a dit : On verra ce qui est le mieux, car je sais que tu es un bon joueur et que tu peux aider l’équipe, et nous pouvons aussi t’aider à progresser », indique Sadio Mané.
Avant de continuer : « Alors j’ai dit : OK, ma question est la suivante : vous avez Depay, Rooney, Di María, Van Persie, je crois qu’ils sont tous pareils. Où est-ce que je vais jouer ? C’était ma question, parce que moi, je veux jouer.
Il a dit : Je connais ton talent, tu es bon. Mais si tu t’entraînes bien, si tu fais bonne impression, tu joueras. Mais nous avons un autre joueur qui est aussi très bon. »
Pour le joueur qui était prêt à rejoindre les Reds Evils, cette explication donnée par Van Gaal était loin d’être rassurante.
« Son explication ne me convainquait pas. J’en ai parlé à l’entraîneur, mais il m’a dit que je jouerais si j’étais bon, sinon… Mais à ce moment-là, je n’étais pas prêt, je peux le dire. J’étais jeune. J’avais encore besoin d’être encadré.
Et d’une ou deux années de plus pour devenir celui que je voulais être. » Comme j’étais encore à Southampton, je n’étais pas régulier. Et puis on s’est dit : « OK, on verra bien. »