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Sahel : Amnesty International accuse les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger de « crimes de guerre »

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De nouvelles accusations viennent épingler les armées du Sahel. Dans un rapport, Amnesty International accuse les armées du Burkina Faso, Mali et Niger de « crimes de guerre » dans leur lutte anti-terroriste au Sahel.

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Amnesty International dans son rapport publié le mercredi 10 juin 2020 fait cas des « exécutions extra-judiciaires », « des soldats [qui] sèment la terreur et commettent des tueries dans des villages sous couvert d’opérations antiterroristes ».

Selon l’ONG de défense des droits de l’homme, « entre février et avril, au moins 57 villageois ont été victimes de meurtres et 142 autres ont disparu ». Et les forces de sécurité burkinabè, maliennes et nigériennes sont accusées d’être les auteurs. 

En majorité, les exactions ont visé les populations peules et touaregs accusées de commerce avec l’ennemi djihadiste.

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Les gouvernements du Sahel, en réaction à ces allégations, ont annoncé avoir pris des mesures pour sensibiliser le personnel de la force conjointe à ce sujet.