Dans une interview accordée à RFI puis relayée sur la plateforme Le Quatrième Pouvoir, Samuel Eto’o Fils revient sur son élection à la présidence de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot). Il évoque également sa générosité vis-à-vis des couches défavorisées.
Ci-dessous l’intégralité de cette interview :
Bonjour monsieur le Président de la Fédération Camerounaise de Football. Dites-nous quelle étoile qui vous accompagne après la pelouse, c’est la Fécafoot et c’est l’amour du peuple Camerounais ?
Bonjour à vous ! Vous me posez la question que seul le créateur de toutes personnes et toutes choses pourrait répondre mais je vais essayer. Dans la vie, c’est Dieu qui guide nos pas. Il y a de grands joueurs au Cameroun plus que moi Eto’o, mais Dieu sait pourquoi il m’a choisi. C’est pour essuyer les larmes des autres.
Dites-nous quel est votre secret pour que tout réussisse dès que votre main se pose sur quelque chose ?
Je viens d’une ethnie qui n’aime pas le faux. Je suis venu pour mettre l’ordre dans le désordre. Je suis venu aider les footballeurs à comprendre que le football est un métier. Je suis venu redonner la valeur du football aux Camerounais, comment voulez-vous que je sois détesté ou contesté ?

Ok Samuel Eto’o, pourquoi êtes-vous accessible à tous les Camerounais, ne craignez-vous pas les jaloux ?
Les jaloux vous avez dit, ne sont que des jaloux du Cameroun et non de Samuel Eto’o. Est-ce qu’ils savent ce qu’ils font, j’en doute fort. Sans aller vers le peuple, on ne peut pas bien savoir ce qu’il veut.
Connaissez-vous vos détracteurs et que veulent -ils enfin ?
C’est la même question que vous me reposez, je viens de répondre, mais j’ajouterais qu’ils ont trop faim qu’ils croyaient que le Cameroun est le champ laissé par leurs seuls ancêtres et pourtant, c’est l’héritage de tous !
Samuel est-ce-que la construction des stades est finie ?
Des grandes Œuvres n’ont jamais vu la fin de leur construction, le stade de France n’est pas achevé.