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Sanction des directeurs d‘école au Togo : Le ministre Kokoroko s’explique et enfonce le clou

Crédit photo : DR

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Pas question de discuter avec des chefs d’établissement qui ‘se permettent de se mettre en grève de façon illégale’.

C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, Prof. Dodzi Komla Kokoroko ce vendredi sur la télévision nationale.

Revenant sur l’historique des faits ayant entraîné la sanction des directeurs, le ministre a expliqué que le gouvernement avait durant la période de la Covid proposé une gratification aux enseignants à travers un protocole d’accord.

C’est ce protocole d’accord qui fait actuellement selon le ministre ‘l’objet d’interprétation erronée de certains syndicats’.

Selon le ministre, la ‘gratification juridiquement est une libéralité de nature bénévole que l’employeur met à la disposition des employés. Sa mise en œuvre et son opposabilité convoquent un certain nombre de conditions, lesquelles ne sont pas encore réunies. Donc nous sommes en état de promesse. Le gouvernement ne revient pas sur cette promesse. Cette promesse est un acquis’.

‘La FESEN ‘procède à une lecture lacunaire’ du protocole en engageant le droit de grève dans le secteur de l’éducation, a ajouté le ministre.

Devant ce spectacle, affirme-t-il ‘le ministre de la fonction publique tout comme moi-même nous avons pris le soin de rappeler les basiques en invitant les enseignants à un respect scrupuleux des dispositions sous peine de sanctions’.

‘Un chef d’établissement qui désobéit aux instructions qui lui sont transmises s’expose à la rigueur de la loi’. Ceux-ci sont donc ‘renvoyés à la craie’.

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