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Santé : l’infidélité serait-elle une maladie ?

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Au début d’une histoire d’amour on mettrait sa main à couper que ça n’arriverait jamais… tout est beau et les infidélités des autres ne font que renforcer notre idée que notre couple est différent. La question ne se pose qu’après quelques années, lorsque la passion s’étoffe et que le risque d’infidélité grandit.

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Un docteur nommé Jimmy Mohamed s’est penché sur les origines de l’infidélité. En effet, des expériences menées sur des rongeurs laissent penser que des variations hormonales pourraient expliquer le comportement volage de certains.

Des scientifiques ont regardé des campagnols des prairies qu’on a comparés aux campagnols des montagnes. Le campagnol des prairies a une particularité : il est très fidèle dès qu’il s’accouple. Il reste jusqu’à la fin de sa vie avec son/sa partenaire, alors que le campagnol des montagnes est un peu plus volage.

Deux hormones ont été mises en cause : la première, c’est l’ocytocine. L’ocytocine est l’hormone de l’attachement et le campagnol des prairies, lorsqu’il a un rapport sexuel, reçoit un boom d’ocytocine qui le rend fidèle toute sa vie. À l’inverse, le campagnol des montagnes n’en sécrète pas, ce qui pourrait être une explication chimique à l’infidélité.

Et puis, il y a une deuxième hormone, qu’on appelle la vasopressine, qui pousse l’animal à défendre son nid, un peu comme l’adrénaline. Encore une fois, le campagnol des prairies en sécrète en quantité, mais pas celui des montagnes.

Les chercheurs se sont rendu compte qu’en bloquant l’ocytocine des campagnols qui étaient fidèles, ceux-ci devenaient infidèles. Et puis, à l’inverse, une injection d’ocytocine rendait le campagnol des montagnes fidèle à son partenaire.

Des chercheurs suédois ont même poussé l’expérience en proposant un spray nasal chez l’homme. Les volontaires ont assuré avoir été un peu plus fidèles. De quoi apporter de nouveaux arguments au sempiternel débat pour savoir si l’infidélité est une maladie”.

Avec Europe 1.