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Santé mentale d’Emmanuel Macron : Erdogan revient à la charge ce dimanche

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Le président turc est incorrigible. Après avoir émis des doutes sur la santé mentale de son homologue français Emmanuel Macron, samedi, Recep Tayyip Erdogan est revenu à la charge ce dimanche 25 octobre.

Lors d’un discours télévisé dans la ville de Malatya en Anatolie (est), le président turc a cette fois accusé Emmanuel Macron d’être « obsédé par Erdogan jour et nuit ». « C’est un cas, et en conséquence, il a vraiment besoin de subir des examens (mentaux) », a-t-il répété.

Cette nouvelle déclaration survient au lendemain des propos similaires ayant entraîné une vive réaction de Paris qui a dénoncé des propos jugés « inacceptables » et rappelé son ambassadeur « pour consultations ».

« Les propos du président Erdogan sont inacceptables. L’outrance et la grossièreté ne sont pas une méthode. Nous exigeons d’Erdogan qu’il change le cours de sa politique car elle est dangereuse à tous points de vue. Nous n’entrons pas dans des polémiques inutiles et n’acceptons pas les insultes », a commenté l’Élysée auprès de l’Agence France-Presse.

Quelques heures auparavant, le président turc s’était immiscé dans le débat de l’islam en France, en critiquant avec virulence l’attitude de son homologue français Emmanuel Macron envers les musulmans. « Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’État qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c’est : allez d’abord faire des examens de santé mentale », avait-il déclaré dans un discours télévisé.

Il y a deux semaines, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le « séparatisme islamiste » et la nécessité de « structurer l’islam » en France. Un projet de loi sur la lutte contre « les séparatismes » en France, qui vise l’islam radical, doit être présenté début décembre. Il entend notamment renforcer la laïcité et consolider les principes républicains en France et comporte plusieurs points susceptibles de provoquer des tensions avec la Turquie, comme le contrôle renforcé des financements des mosquées ou l’interdiction de la formation des imams à l’étranger.