Souvent, nous souffrons des maux qui peuvent être soulagé ou guéri par cette plante que nous connaissons bien, mais ignorons encore beaucoup de ses vertus.
La première description botanique du neem est réalisée vers 1830 par Jussieu. Un siècle plus tard, c’est sa composition chimique qui suscite l’intérêt des chercheurs, qui isolent en 1970 la fameuse azadirachtine, molécule à l’activité insecticide avérée.
L’histoire du neem est étroitement liée à celle de l’Inde. Cité dans plusieurs manuscrits et ouvrages de médecine ayurvédique, il est l’une des sources les plus populaires de remèdes en médecine indienne.
Plusieurs parties de l’arbre (feuilles, graines, écorce…) sont utilisées traditionnellement pour leurs vertus thérapeutiques. Il est renommé notamment contre le paludisme.
La feuille et la graine du neem sont reconnues pour calmer les réactions allergiques, l’asthme, les hématomes, la dysenterie, la fièvre, la goutte, les maux de tête, les démangeaisons (varicelle), les calculs rénaux, le psoriasis ou encore les douleurs musculaires.
Elles sont de plus réputées comme antivenin, contraceptif, stomachique, vermifuge, etc.
D’autres parties de l’arbre servent en Asie à des applications diverses : les branches pour le brossage des dents et l’hygiène bucco-dentaire, l’écorce comme teinture – du fait de sa forte teneur en tanins (plus de 10 %) –, la graine ou la feuille comme engrais et insecticide.
En Inde, les feuilles du neem servent dans les librairies à éloigner les parasites des livres. Le tourteau de neem est exploité, quant à lui, pour traiter les cultures contre les attaques des insectes et les champignons.
Avec : Ecolomag