Pour cette nouvelle année 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme à son habitude a tenu à faire l’état des lieux sur la santé mondiale. Et dans son rapport, elle révèle que certaines pathologies réputées dangereuses constituent des menaces pour l’homme.
Pollution atmosphérique et changement climatique
C’est probablement la plus grande menace à la santé de ces derniers temps. Selon des experts, neuf personnes sur dix respirent l’air pollué à travers le monde. Principal facteur du dérèglement climatique, la pollution atmosphérique explique en grande partie la forte prévalence des maladies comme le cancer, les pathologiques cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Lesquelles pathologies sont à l’origine de plusieurs décès. Pour l’OMS, il est temps de prendre cette menace très au sérieux.
Les maladies non-transmissibles ou chroniques
Les maladies non-transmissibles, telles que le diabète, le cancer et les maladies cardiaques, sont collectivement responsables de la mort de 41 millions de personnes soit de plus de 70 % des décès dans le monde. Plus de 85 % de ces décès prématurés surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. L’OMS annonce qu’elle travaillera davantage avec les gouvernements pour réduire l’inactivité physique de 15% d’ici 2030.
Pandémie de grippe
D’après l’OMS, le monde pourrait faire face à une autre pandémie de grippe. Mais les experts disent ignorer la date ni la virulence. À cet effet, l’OMS surveille en permanence la circulation des virus de la grippe afin de détecter des souches potentiellement pandémiques : 153 institutions dans 114 pays participent à la surveillance et à la riposte mondiale.
L’impossible accès aux soins dans des zones vulnérables
Ce sont des zones frappées par des catastrophes naturelles comme la sécheresse et la famine, mais aussi par des fléaux sociaux tels que les conflits armés. D’après des estimations de l’OMS plus de 1,6 milliard de personnes soit 22 % de la population mondiale vivent dans ces régions.
Résistance microbienne
Si les antibiotiques, antiviraux et antipaludéens ont permis à la médecine d‘éradiquer plusieurs maladies, ils semblent aujourd’hui impuissants. En effet, selon des experts, de nombreux parasites, virus ou bactéries deviennent de plus en plus résistants.
Ebola et autres agents pathogènes à haut risque
La RDC fait face ces derniers temps, à une épidémie d’Ebola, la 10è depuis la découverte du virus en 1976. Déclarée et contenue à l’ouest au printemps, le virus a élu domicile à l’extrême est de la RDC mi-été dernier. Et ici, la barre de 400 décès vient d‘être franchie, selon les autorités. Preuve que la RDC et ses partenaires dont MSF et l’OMS peinent à contenir Ebola.
Faible accès aux soins de santé primaires faibles
Les soins de santé primaires constituent généralement le premier contact des personnes avec leur système de santé et devraient idéalement fournir des soins complets, abordables et basés sur la communauté tout au long de la vie.
Le refus du vaccin
Attachées à leurs us et coutumes, de nombreuses communautés surtout en Afrique sont réfractaires à la vaccination. Pourtant, la vaccination est l’un des moyens les plus efficaces et efficients d’éviter la maladie. Des études montrent qu’elle prévient actuellement 2 à 3 millions de décès par an et 1,5 million de plus pourraient être évités si la couverture mondiale de la vaccination s’améliorait.
La dengue
La dengue, une maladie transmise par les moustiques qui provoque des symptômes pseudo-grippaux et peut être mortelle et tuer jusqu‘à 20 % des personnes atteintes de dengue sévère, constitue une menace croissante depuis des décennies.
VIH/Sida
En dépit des progrès réalisés dans le dépistage, la fourniture d’antirétroviraux et la prévention, le VIH/Sida figure parmi les plus importantes menaces sanitaires de la planète.