Les personnes qui vivent avec des maladies chroniques présentent souvent une santé sexuelle affectée en raison principalement de la douleur et de fonctions limitées.
C’est particulièrement le cas de l’arthrose, comme l’a montré une étude publiée en 2020, auprès de 20 personnes, souffrant d’arthrose de la hanche ou du genou.
Les auteurs évoquent en effet « des limitations à divers degrés », rapportés par les patients. Ils citent notamment des « douleurs pendant l’acte sexuel, qui les empêcheraient d’être pleinement actifs ».
En conséquence, les patients en question sont contraints de « développer des stratégies pour maintenir (leur) vie sexuelle ». Autrement dit, ils adoptent des positions susceptibles de limiter leurs douleurs.
Comme c’est souvent le cas dans un couple, la clé reste la communication. Pour ne pas aggraver la situation, les auteurs préconisent aux conjoints de parler de ces douleurs et de l’impact de la maladie.
En parler également avec le médecin. Ils soulignent en effet que le sujet est très rarement abordé en consultation, que ce soit avec un spécialiste ou le médecin traitant.