Le tribunal provincial d’Almeria a convoqué le footballeur Santi Mina à comparaître ce jeudi 08 septembre pour décider s’il entre en prison après avoir été condamné à pour un crime d’abus s3xuel sur une femme.
Dans une ordonnance, consultée par EFE, le joueur est cité à comparaître à 10h00 devant la troisième section lors d’une audience prévue par le code de procédure pénale, qui se déroule à la demande de l’avocat de la victime.
Cet avocat, Iván Bolaño, a expliqué à EFE que malgré la condamnation, son entrée en prison n’avait pas été demandée tant que les appels contre la peine ne seraient pas résolus.
« Non seulement vous sortez du pays quatre mois après votre condamnation, mais vous allez dans un pays où les droits des femmes sont très vilipendés et pratiquement inexistants, et qui n’a pas d’accord d’extradition avec l’Espagne », a déclaré l’avocat.
En ce sens, Bolaño a souligné que Mina a rejeté les propositions d’autres clubs dans des pays comme la Grèce, dans lesquels cela « augmenterait également un risque de fuite », mais pas dans la même mesure parce qu’il a opté pour un pays « où ceux qui ont la tradition vont pour échapper à la justice ».
Le tribunal présidé par la juge Társila Martínez a acquitté Mina du crime d’agression s3xuelle pour lequel le procureur a demandé huit ans de prison et l’accusation privée de neuf ans et demi de prison, et l’a reconnu coupable d’un crime d’abus s3xuel pour lequel il impose également une ordonnance restrictive de 500 mètres à l’égard de la victime pendant 12 ans et le paiement d’une indemnité de 50 000 euros.
Les événements se sont produits tôt le matin du 18 juin 2017, lorsque Santi Mina a profité du fait que son ami David Goldar s’était rendu avec une femme à la caravane qu’il avait garée à proximité d’une boîte de nuit à Mojácar (Almería) pour entrer dans le véhicule et l’abuser s3xuellement.
