Après les étapes de Man, de Dimbokro, de San Pedro et d’Odienné, la ville de Daloa a abrité, le 19 septembre 2025, la 5e édition de la tribune les « Échanges citoyens » offrant la possibilité aux habitants du district du Sassandra-Marahoué d’évaluer les politiques publiques de développement.
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a relevé que le président de la République accorde une attention particulière au district du Sassandra-Marahoué, qui se traduit par les nombreuses infrastructures socio-économiques réalisées et livrées de 2011 à 2025 et par l’amélioration des services sociaux de base.
Il a également précisé que le gouvernement engage cette campagne de proximité auprès des bénéficiaires de ces divers projets afin de recueillir leur ressenti, d’où l’importance de la plateforme de questionnement libre, dénommée les « Échanges citoyens », qui s’inscrit dans un cadre de transparence et de redevabilité de l’action gouvernementale.

Pour sa part, la directrice du Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG), Awa Dosso, a indiqué que les « Échanges citoyens » constituent une approche participative des populations concernant des problématiques relatives à l’amélioration de leurs conditions de vie.
« Au cours des Échanges citoyens, nous privilégions la prise de parole directe et sans filtre des femmes, des jeunes, des hommes et de tous les acteurs anonymes de notre économie et de notre développement », a-t-elle souligné, exhortant ses concitoyens à « ne pas s’arrêter à la simple critique, mais d’apporter leurs contributions pour que les choses deviennent meilleures ».
Dans le cadre de l’amélioration continue de l’action gouvernementale, la directrice du CICG a également rappelé l’existence d’un canal direct d’expression avec le gouvernement. Il s’agit, notamment, du numéro gratuit ALLO 101 « qui est à votre écoute de façon permanente, 7j/7 sur vos téléphones fixes et/ou mobiles, et ce, gratuitement et sur tous les réseaux ».
À leur tour, les populations ont interagi en marquant leur satisfaction concernant les projets de construction d’infrastructures routières, tandis que d’autres ont souligné les problèmes liés à l’eau, au transport et à l’employabilité des jeunes.