Un nouveau scandale jette l’opprobre sur les forces de défense et de sécurité, en particulier la police ivoirienne depuis le lundi dernier. C’est l’interpellation d’un sergent-chef de police, qui soumettait ses subalternes à des actes de sodomie et à autres pratiques indignes à l’institution.
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Selon nos confrères de Kaoci, qui citent des sources sécuritaires bien introduites, l’affaire révélée depuis le lundi 5 août au sein de l’école nationale de police à Abidjan, dans la commune de Cocody, met réellement en cause le sergent-chef Boka Herman, responsable cuisine.
Du haut de son grade et de son influence en effet, l’individu mêlait sous la contrainte, des élèves policiers à son homosexualité, en leur soumettant pour la plupart à des pratiques de sodomie et de fellation.
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Pour s’y prendre sans être inquiété, le sergent-chef instrumentalisait l’omerta avec les jeunes garçons qu’il sélectionnait à son goût, bien souvent en leur collant de faux délits de vol dans la cuisine. Et donc, à lui de se masturber ou d’avoir des rapports filmés avec les victimes.
Des élèves policiers ainsi affectés par des pathologies peu communes à la formation, étaient d’une recurrence sans précédent, au point même d’enfler la rumeur de pratiques homosexuelles au sein de l’école.
Enfin le lundi 5 août au soir, puisque tous les soupçons pesaient contre lui, particulièrement pour ses aptitudes enclines à l’homosexualité, le sergent-chef Boka sera pris la main dans le sac. Alors qu’il s’y attendait le moins dans un guet-apens, l’obsédé sexuel visiblement, a été surpris en train d’introduire son sexe dans la bouche d’une nouvelle victime par ses collègues.
Une telle pratique contraire aux valeurs de la police nationale et confirmant de fait tous les soupçons, l’intéressé a immédiatement été mis aux arrêts au grand bonheur des élèves.
Il pourrait être d’abord poursuivi pour des faits de viol et de harcèlement sexuel, avant de faire face à d’autres chefs d’accusation de son genre. La haute hiérarchie s’est aussi vite saisie du dossier mardi, nous informe-t-on.
Ce nouveau scandale lève un coin de voile sur des traitements dégradants, infligés aux apprenants dans les écoles et casernes des forces de défense et de sécurité rigoureusement soumis à l’omerta.
Aux dernières nouvelles dans cette affaire, des complices pourraient être également arrêtés.