Togo : un scandale éclate entre une femme et son client qui a refusé de payer après avoir mougou

togo bizi vidéo

Crédits photo : capture vidéo tiktok

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Au Togo, une vidéo fait le tour des réseaux sociaux togolais ; elle montre une altercation publique entre un homme et une femme autour d’une somme de 20 000 francs CFA pour une affaire de bizi. Le différend porte sur une prestation non réglée.

Les faits se déroulent en pleine rue à Lomé. Dans la vidéo, on peut voir la femme réclamer son dû. L’homme refuse de payer le montant convenu.

Pour rappel, le terme « bizi », venu du nouchi ivoirien, désigne une forme de prostitution pratiquée en majorité par de jeunes filles qui utilisent les réseaux sociaux pour avoir des clients.

Des versions qui divergent

Selon la version de l’homme, il avait appelé la jeune femme. Elle réclamait 20 000 francs pour ses services.

Il demanda un délai de quinze minutes pour réfléchir. Il affirme ne pas l’avoir rappelée. Pourtant, elle s’est présentée chez lui.

Ils ont bu ensemble. Il lui donna 5 000 francs. Puis il annonça qu’il n’avait pas la somme demandée. « Prends 5 000 francs », lui proposa-t-il. Bref, la suite reste floue dans sa version. Comment en sont-ils arrivés à consommer l’acte malgré ce refus initial ?

La femme raconte différemment. Elle l’avait rencontré dans un bar, près des toilettes. Il avait pris son numéro. Plus tard, il l’appela pour un rendez-vous. Elle fixa ses conditions : 20 000 francs. Il accepta, selon elle. Ils burent, partagèrent le moment. Quand vint l’heure de payer, il refusa.

Un malentendu coûteux autour du bizi qui finit en vidéo sur internet au Togo

Le problème résidait dans l’absence de négociation claire. L’homme pensait peut-être qu’en offrant quelques verres et 5 000 francs, il pouvait obtenir une ristourne. Erreur de calcul. Le phénomène du « Bizi » au Togo prospère grâce aux plateformes de réseaux sociaux. Ces nouvelles pratiques commerciales exigent des accords précis.

Dans cette économie parallèle, les règles sont nettes. Pas de négociation après service rendu. La jeune femme considérait que le silence équivalait à un accord. Pour elle, il acceptait le tarif en ne négociant pas avant l’acte.

L’affaire aurait pu se régler discrètement. Malheureusement, quelqu’un sortit son téléphone. Il filma toute la scène. Maintenant, la vidéo circule. L’homme devient la risée des réseaux sociaux. La femme, elle, gagne en visibilité professionnelle. Quelle ironie.

Dans les commentaires, les internautes s’amusent de la situation. « 20 000 francs à l’heure, c’est cher payé », écrivent certains. D’autres condamnent l’homme pour son manque d’intelligence. Enfin, ils auraient pu éviter ce cirque médiatique.

L’ère des smartphones transforme chaque dispute en spectacle public. Une négociation privée devient virale en quelques heures. L’homme paie désormais un prix social bien supérieur aux 20 000 francs initiaux.

Les témoins tentèrent de négocier un compromis. Ils proposèrent 10 000 francs à la femme. Elle refusa net. Elle voulait ses 20 000 francs, point final. Dans son milieu, céder équivaut à perdre sa crédibilité commerciale.

Au final, cette affaire illustre parfaitement l’adage : quand l’instinct parle, la raison se tait. L’homme a payé son imprudence au prix fort. Sa leçon servira peut-être à d’autres.

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