Tout le monde mourra un jour mais la façon de mourir compte. S’en aller tranquillement dans son lit, entouré de ses proches serait l’idéal. Mais tout ne se passe pas toujours ainsi. Certaines morts sont plus douloureuses que d’autres selon la science. Voici le Top 5 dans l’ordre décroissant :
La famine
Le corps brûler ses réserves de graisse pour obtenir de l’énergie et après s’en être pris au muscle, il finira vite sans autres options possibles. Résultat : système immunitaire gravement affaibli, fatigue extrême, apathie due à des niveaux d’électrolytes insuffisants, arrêt cardiaque résultant de la dégradation des tissus (en gros, votre corps va commencer à métaboliser votre cœur). Mais pendant la phase terminale de la famine, il est possible de n’avoir pas faim, des études ayant montré que ceux qui sont sur le point de mourir, souvent d’une maladie en phase terminale, entreront dans un mode de famine différent dans lequel le corps s’arrête et retire la « sensation de faim » à laquelle nous pourrions nous attendre.
La déshydratation
Composé d’environ 65 % d’eau, ce qui permet d’aider le sang à circuler tout en éliminant les toxines, le corps ne peut survivre sans le précieux liquide. Les cellules, notamment cérébrales, commencent à rétrécir, en cas de déshydratation.
Résultat : dysfonctionnement entraînant confusion, délire, maux de tête et finalement coma et mort, car elles deviennent incapables de maintenir une fonction normale. Au fur et à mesure que le cerveau se rétrécit physiquement dans le crâne, les vaisseaux sanguins qui le fixent au crâne peuvent se détacher, provoquant des douleurs et des saignements internes et un par un les organes commenceront à arrêter de fonctionner. Les muscles se contracteront douloureusement et de manière incontrôlable. Dans certaines conditions, le processus peut durer près de deux semaines.
Décapitation
La décapitation, aussi rapide et propre soit-elle, produirait une douleur atroce pendant au moins quelques secondes, selon la plupart des scientifiques.
Crucifixion
Autrefois, il s’agissait d’une méthode de torture et d’exécution fréquente et brutale ! Clouée à une croix, la victime essaie instinctivement de supporter son poids sur ses mains et ses pieds blessés, mais une fois que la force des jambes est épuisée, les bras tombent du corps, il ne reste donc que la poitrine. L’expiration complète devient un vrai martyr puisque les niveaux de dioxyde de carbone dans le corps ne vont faire qu’augmenter. Ce processus peut prendre plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Brûler
Avec un peu de “chance”, les fumées toxiques causeront vite la mort, cas des incendies domestiques : jusqu’à 75 % des gens meurent d’ailleurs d’empoisonnement au monoxyde de carbone plutôt que de brûlures.
Lorsque les flammes se rapprochent de la peau, la douleur aigüe est immédiatement ressentie stimulant les nerfs et commençant à cuire la chair : cela va en fait augmenter la sensibilité à la douleur de la peau. Après un court moment, la couche supérieure de la peau contenant les nerfs les plus sensibles aura brûlé et une douleur plus profonde et plus sourde s’installera. C’est horrible, mais vous resterez probablement conscient assez longtemps pour sentir votre propre corps brûler en totalité.
Avec Marie France