Lors de son discours du jeudi 17 décembre, Jair Bolsonaro s’en est pris au vaccin élaboré par le laboratoire américain Pfizer et l’allemand BioNTech, testé au Brésil depuis des semaines.
« Dans le contrat de Pfizer, c’est très clair : “nous ne sommes pas responsables des quelconques effets secondaires”. Si tu te transformes en crocodile, c’est ton problème », a dit le chef de l’État à Porto Seguro. Et d’ajouter : « Si tu deviens Superman, si une femme commence à avoir de la barbe qui pousse ou si un homme commence à parler avec une voix efféminée, ils [les laboratoires, ndlr] n’ont rien à voir avec ça ».
Le jeudi 17 décembre, en dépit des réticences du Président, la Cour suprême a rendu obligatoire mais non « forcée » la vaccination contre le coronavirus au Brésil qui demeure le plus endeuillé au monde derrière les États-Unis. Depuis le début de la pandémie, le pays compte près de 185.000 morts.
« Le vaccin, une fois qu’il sera certifié par l’agence régulatrice, Anvisa, sera accessible à tous ceux qui le veulent. Mais, moi, je ne me ferai pas vacciner », a tenu à souligner Bolsonaro.
Le Président brésilien a été contaminé par la Covid-19 en juillet. Il s’est rétabli après une vingtaine de jours sans avoir eu de symptômes graves.
Avec Sputnik.