L’international Ivoirien Sébastien Haller s’est livré avec joie dans une récente interview en faisant de croustillantes révélations sur son quotidien avec son épouse.
« Les gens ne se rendent pas compte de la vie que c’était. On devait se lever à 6h45, puis monter dans un bus qui prenait 5 heures pour aller au collège. Ensuite, tu allais t’entraîner, tu revenais à l’école pour l’étude, tu mangeais à 19h15 puis 22h extinction des feux, plus de téléphone, rien.
Quand j’ai eu 19 ans, j’allais à l’entraînement à reculons. J’étais à Auxerre depuis 7 ans, je ne pouvais plus m’aérer l’esprit, j’ai failli arrêter le foot. C’était vraiment une option sur la table. J’aurai été capable d’aller travailler comme tout le monde, sans déprimer. Mon statut de footballeur, je n’en ai jamais profité avec les filles, pour ne pas dénaturer la relation, passer des moments normaux sans se demander s’il y a un intérêt derrière », a-t-il déclaré.
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Priscillia, son épouse aime le taquiner : « Quand il était en tête du classement des meilleurs buteurs de la Champions League, je n’arrêtais pas de le charrier. Hé Mec, ces cons de la TV se sont trompés qu’est-ce que tu fous dans ce tableau ».
Malgré tout ça, Sébastien n’a pas changé. Le couple rentre tôt et pyjama à 19h.
« On assume de vivre une vie de “vieux”, c’est l’hygiène de vie d’un sportif. Mais surtout avec trois enfants, c’est une obligation. Malgré tout ça, Sébastien n’a pas changé. Franchement on sort peu, confirme Priscillia qui dit s’appuyer sur une enfance chaotique, pour savourer simplement et sainement.
On joue au Lego, on regarde des séries, des téléréalités … Je veux continuer à mener une vie normale, pour moi déjà et surtout pour montrer aux enfants que tout n’est pas acquis dans la vie.
Je ne fais pas des enfants pour que quelqu’un d’autre s’en occupe. Je veux qu’il se dise plus tard, mon père a été là. Je l’aime, j’ai envie de me confier à lui. Je ne vais pas me cacher derrière le foot et mes contraintes pour ne pas assumer mon rôle, je veux concilier les deux ».