Après la validation à Lomé en février dernier de l’enquête sur les armes légères et de petits calibres (ALPC) au sahel, une conférence de haut niveau s’est déroulée les 14 et 15 mars derniers dans la capitale togolaise sur le sur le projet « Sécurité physique et gestion des stocks au Sahel » (PSSM) .
Organisée par l’UNREC, Centre des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique, elle a regroupé des officiels de haut rang des six États de la région du sahel, des experts d’organisations internationales et agences des Nations Unies.
La question est de taille et les enjeux sont réels : la percée des djihadistes en Côte d’Ivoire à la veille de l’ouverture de cette conférence de Lomé est évocatrice et les acteurs déterminés quant au contrôle des armes qui circulent librement sur le continent.
Pour Mme Ige Olatokoundo, Représentante de UNREC au Togo, cette conférence est initiée avec les Etats membres pour un contrôle décisif des armes du Gouvernement, ce qui permettra aux autorités compétentes de savoir la base des petits calibres en circulation.
Un plaidoyer a été demandé auprès des États-Unis pour adhérer au traité du commerce des armes afin de pouvoir contrôler les armes en circulation pour l’atteindre l’objectif du développement durable d’ici à 2030, a-t-elle ajouté.