La semaine dernière, un incident avait éclaté au Sénégal et provoqué l’indignation de la population. En effet, une femme enceinte et son bébé étaient décédés dans un hôpital public.
L’affaire a suscité de l’effroi dans un pays où le taux de mortalité maternelle est élevé et concerne environ 5 femmes par jour.
Avant que les circonstances de la mort d’Astou Sokhna enceinte de neuf mois ne soient officiellement commentées, la presse locale indiquait déjà que la jeune femme de 34 ans aurait attendu en vain une césarienne qu’elle réclamait.
Le ministre sénégalais de la Santé a reconnu que la mort d’Astou Sokhna aurait pu être évitée avec “plus de vigilance” et a annoncé le limogeage du directeur de l’hôpital.
Les employées médicales sont toutes mises en cause pour non-assistance à personne en danger. Six sages-femmes sont donc poursuivies dans le cadre de l’affaire. Selon leur avocat, quatre d’entre elles sont en prison depuis mardi soir et deux sont en liberté provisoire.
Les six femmes devraient être jugées le 27 avril devant le tribunal de grande instance de Louga, dans le nord-ouest du pays.
Avec Africa News