Simone Ehivet Gbagbo : « Nous devons demander pardon au peuple ivoirien, parce que… »

Simone Ehivet Gbagbo

Crédit Photo : Pouvoirs Magazine

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Après la validation de sa candidature pour les élections présidentielles de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo a tenu à adresser un message à ses compatriotes avant le début des campagnes. L’ex-Première Dame estime que les Ivoiriens méritent des excuses.

Voici ci-dessous, l’intégralité du message de Mme Simone Ehivet Gbagbo :

« Quand je suis sortie de prison, j’ai insisté pour dire que la seule voie qui s’offre au peuple ivoirien, c’est la voie de la réconciliation.

J’insiste pour dire que la solution pour notre nation ivoirienne, c’est de pardonner et de demander pardon.

Nous sommes allés à Bouaké pour organiser notre première Fête de la liberté en 2023. J’ai choisi Bouaké exprès, parce que c’est là-bas que les choses se sont cristallisées, implantées et enracinées.

Je considère qu’à cette époque, l’âme unitaire de notre pays, la Côte d’Ivoire, avait pris la fuite depuis Bouaké.

Et lorsque nous y sommes arrivés, nous avons rencontré toutes les communautés possibles afin de poser le problème du pardon, de la réconciliation et de l’unité nationale.

J’ai élevé la voix à Bouaké pour dire que, moi-même, en tant qu’épouse du Chef de l’État d’alors, je considère que nous, qui avions le pouvoir à cette époque, avons le devoir de demander pardon au peuple ivoirien, parce que c’était nous qui dirigions le pays.

Et le peuple a souffert quand nous dirigions ce pays. Il n’a pas forcément souffert par notre seule faute, mais il a souffert durant notre gouvernance. Il est donc important que nous demandions pardon aux Ivoiriens pour ne pas avoir pu assurer pleinement leur sécurité durant cette période.

Mais j’ai aussi dit que si nous demandons pardon, nous devons également recevoir des excuses. Que l’on nous demande aussi pardon.

Pour ma part, je pardonne et je demande pardon. Et je souhaite que chaque Ivoirien, quel que soit le rôle qu’il a joué, demande pardon et pardonne.

Les deux choses doivent aller de pair. Ensemble, nous devons organiser la réconciliation pour relancer notre pays, afin que l’âme de la nation ivoirienne réintègre le territoire, l’État et le peuple ivoirien.

Nous avons ce devoir, et je considère qu’il n’est pas encore accompli ».

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