Sur Netflix, la série Snowpiercer vient d’atteindre la mi-saison. Depuis lundi, on peut découvrir le 5è épisode d’une saison qui doit en compter 10. Plutôt réussie, elle repart de zéro après le film de Bong Joon-Ho sorti en 2013. Surfant sur les possibilités offertes par ce format différent, la série réussit déjà à faire mieux que ce que présentait le film, en dévoilant un univers complexe à bord du train.
Coronavirus : des drones vont demander aux Parisiens de rester chez eux
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’univers de cette bande dessinée française, on suit l’aventure des passagers d’un train qui circule sans s’arrêter sur une Terre post-apocalyptique. Ceux qui sont à bord, les derniers survivants sur la planète, se divisent en plusieurs classes, selon leur niveau de richesse. En queue du train, des resquilleurs qui ont réussi à monter à bord avant la fin. Une hiérarchie sociale qui peut être lourde de conséquences.
L’histoire se déroule 7 ans après le début du trajet du train. Si dans le film, la révolte partait de l’arrière du train, d’une façon plutôt logique, la série réussit déjà à faire mieux en proposant une intrigue plus travaillée. On fait désormais face à 2 révolutions, une initiée dans la queue du train et l’autre en première classe. L’épisode 5 se révèle à ce niveau-là plutôt fabuleux dans sa capacité à présenter les politiques internes à bord du Snowpiercer.
La Casa de Papel : les autres productions des acteurs de la série
La capacité de la série à se détacher de ce qui était aussi son personnage principal jusque-là est particulièrement séduisante. L’ombre de Wilford, que l’on devine vraisemblablement mort ou bien dans un tiroir devrait continuer de peser sur les prochains épisodes. On parie en tout cas que le secret sur la situation ne devrait plus tenir très longtemps.