Pendant 5 ans, ils ont suivi près d’un million d’employés américains du département de la Défense. Les emplois allaient de chauffeur de camion à médecin ou encore avocat. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Happiness Studies.
Les employés heureux plus performants
Les chercheurs ont mesuré le bonheur des participants et leur optimisme. Ils devaient aussi réaliser un test d’orientation de vie, utilisé pour évaluer le bien-être des militaires aux États-Unis.
Selon les résultats, les participants avec de meilleurs niveaux de bien-être avaient 4 fois plus de récompenses (augmentation de salaire, décorations…) que ceux du groupe avec des scores de bien-être plus bas. Si la tristesse et la colère permettent d’avoir moins de récompenses, c’est aussi le cas de faibles niveaux d’émotions positives.
« Être heureux au travail n’est pas une condition sine qua non du succès professionnel, c’est plutôt un indicateur d’une forte probabilité de réussite. Inversement, l’insatisfaction au travail est un signe avant-coureur d’une piètre performance au travail », résume l’étude.
Bien-être des employés = productivité
« Le bonheur peut vous donner une plus grande chance de réussir. Compétences, connaissances, capacités… Tout cela compte pour beaucoup. Nous ne disons pas que le bonheur est plus important que toutes ces autres choses.
Nous montrons que le bonheur est un prédicateur mesurable de la performance », raconte Paul Lester. Les chercheurs encouragent donc les employeurs à veiller au bien-être de leurs employés.
Des interventions positives
Ils proposent de mettre en place des exercices simples comme demander aux employés d’écrire trois choses qui se sont bien passées dcette semaine le vendredi après-midi.
Ou encore encourager chacun à exprimer sa gratitude envers un ou plusieurs collègues qui lui ont permis d’améliorer son quotidien au travail. Ces « interventions positives » démontrées par Martin Seligman, augmentent le bonheur général et diminuent les symptômes dépressifs.