Elles sont nombreuses, ces femmes qui œuvrent dans le secteur maritime en Afrique. Au Togo, à la faveur du Sommet de Lomé, les femmes du secteur maritime togolais ont décidé de présenter au public, leur organisme faîtière sur le plan continental, la Wima- Africa (Women in Maritime – Africa). Elle regroupe tant les femmes chefs d’entreprises portuaires que les femmes du secteur maritime informel comme les transformatrices des produits issus de la pêche.
Le but de la rencontre était d’échanger leurs expériences sur les réalités de leurs activités, surtout en rapport avec leurs conditions de femme. C’était aussi l’occasion pour elles, d’exprimer leurs difficultés et de présenter leurs doléances à la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, qui a présidé ladite rencontre.
Pour Mme Chantal Akata, coordinatrice de Wima-Togo, l’attente principale des femmes du secteur maritime à l’issue de ce sommet est le soutien des chefs d’État aux femmes du secteur. Soutien, qui concerne notamment les besoins en renforcement des capacités, en construction d’infrastructures afin de tirer le meilleur profit de l’économie bleue.
La présidente de la Commission de l’Union africaine, très attentive aux interventions des femmes issues de la plupart des pays ayant une façade maritime, a pour sa part rassuré les femmes quant à la prise en compte de leurs préoccupations qui seront effectivement soumises à la Conférence des Chefs d’État ce samedi 15 octobre.
Notons que Wima-Africa est née en juillet 2015, sous l’impulsion de Dr. Zuma. La cellule Wima-Togo, quant à elle, n’a vu le jour que le 28 septembre 2016. Elle a un rôle d’accompagnement et d’encouragement des femmes du secteur maritime. Leur ambition est d’encourager davantage de jeunes filles à s’orienter vers le secteur maritime qui est plein d’avenir.