Ce mardi 21 juillet 2020, s’est ouvert à Khartoum dans la capitale soudanaise le procès de l’ex-président Omar el-Béchir poursuivi pour avoir pris le pouvoir par un coup d’État il y a 31 ans, le 30 juin 1989.
L’ancien président comparaissait pour la première fois aux côtés de 27 co-accusés. L’audience n’a cependant duré qu’une heure et a été reportée au 11 août, faute de place dans la salle de tribunal.
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« Nous allons donner à chacun des 28 accusés la possibilité de se défendre », a indiqué le président de la cour, dès le début de la séance.
Outre ce procès pour coup d’État – et celui pour corruption pour lequel il a été condamné à une peine de deux ans de prison le 14 décembre 2019 – Omar el-Béchir est visé par deux autres procédures : celle pour la répression des manifestations qui ont mené à sa chute l’an dernier, et surtout celle de la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide au Darfour.
