Les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni et la Norvège ont exhorté mardi 4 janvier les militaires soudanais à ne pas nommer unilatéralement un Premier ministre en remplacement du civil Abdallah Hamdok qui a démissionné dimanche.
Ils préviennent dans une déclaration commune qu’ils « ne soutiendront pas un Premier ministre ou un gouvernement nommé sans l’implication d’un grand panel d’acteurs civils ».
« Toute action unilatérale pour nommer un nouveau Premier ministre ou gouvernement saperait la crédibilité » des institutions de transition « et risquerait de plonger le pays dans un conflit », ont-ils ajouté, appelant à un « dialogue immédiat mené par les Soudanais et facilité par la communauté internationale ».
Ils estiment que la démission d’Abdallah Hamdok, « deux mois après la prise inconstitutionnelle du pouvoir par l’armée, renforce la nécessité urgente de voir tous les dirigeants soudanais réaffirmer leur soutien à la transition démocratique ».