Les problèmes économiques, les pesanteurs sociales et culturelles, le manque de motivation et d’estime de soi, voilà autant de facteurs qui bloquent les jeunes. Malgré ces difficultés, ils doivent croire en eux-mêmes et en leurs potentiels. Ils doivent être leur propre source de motivation.
C’est ce message qui a été apporté aux jeunes filles de la section togolaise d’Amnesty International ce samedi 24 septembre 2016.
Selon Enyonam Gbadagbui, Assistante du programme PECIF au GF2D et formatrice, « le leadership féminin est en crise. La population togolaise compte aujourd’hui 52 % de femmes, mais elles sont peu représentées dans le gouvernement, dans les conseils d’administration ou préfectoraux. Par exemple, elles ne sont représentées qu’à 14 % au parlement. A la Cour constitutionnelle, il n’y a qu’une seule femme sur les neufs magistrats. L’équilibre n’est pas atteint. »
Cette rencontre tombe donc à pic afin de faire acquérir aux femmes l’esprit de leadership nécessaire pour remonter dans les sondages.
Pour devenir bon leader, il faut avoir une vision, car « il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va. », Sénèque. Et « le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. », Eleonora Roosevelt. Mais ce n’est pas tout. Il faut concrétiser sa vision. Tout le monde a un rêve, mais tous ne le réalisent pas. C’est dans l’action que les grands leaders se sont révélés. Le leader doit également savoir, communiquer et être honnête. Voilà quelques conseils qui ont été donnés aux jeunes par leurs aînées Epiphanie Houmey Eklu-kuevanu et Enyonam Gbadagbui.