Star : Hollywood frappé par un terrible malheur

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La photographe et romancière américaine Eve Babitz, égérie d’Hollywood, est morte, vendredi 17 décembre, à l’âge de 78 ans. Lili Anolik, sa biographe, a confirmé qu’elle était morte des complications de la maladie de Huntington, vendredi après-midi, dans un hôpital de Los Angeles.

Cette égérie de la scène artistique californienne des années 1960-1970 s’est passionnée pour son époque et la ville de Los Angeles. Ses chroniques sur la boîte de nuit Troubadour, l’hôtel des stars Château Marmont, le célèbre boulevard Sunset Strip ou encore Venice Beach sont des témoignages vivants de l’insouciance de ces années-là. Eve Babitz connaissait tout le monde, de Jim Morrison à Steve Martin.

Eve Babitz

« Un gigantesque studio permanent »

En 1963, elle se fait connaître grâce à une photographie devenue emblématique de Julian Wasser qui la représentait nue et âgée de 20 ans en train de jouer aux échecs contre l’artiste Marcel Duchamp, à l’occasion d’une rétrospective historique qu’il donnait de son œuvre au Pasadena Museum of Art.

Eve Babitz a poursuivi une carrière de photographe, de muse hollywoodienne et de chroniqueuse amusée pour Vogue ou Rolling Stone. Elle a raconté de manière très directe sa vie sexuelle ou ses diverses expériences de substances psychotropes. Elle a écrit un roman culte, Eve à Hollywood, paru en 1972 aux Etats-Unis, ou encore un livre de souvenirs, Jours tranquilles, brèves rencontres, sur le Hollywood des années 1970.

Son père était violoniste dans l’orchestre de la Twentieth Century Fox, sa mère était une artiste. Igor Stravinsky était son parrain. Eve Babitz a vécu un an à New York et quelques mois à Rome, mais Los Angeles a été son foyer et sa source d’inspiration, un terrain de jeu pour l’invention personnelle, un « gigantesque studio permanent », disait-elle.

Avec le Monde

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